† once upon a time
Je suis allergique au kiwi et si j'ai le malheur d'en manger j'ai le visage qui gonfle et des démangeaisons atroces. (+) J'aime boire du lait, mélangé à une cuillère de miel, avant d'aller me coucher. (+) Mon plat préféré n'est autre que la raclette, la chance que j'ai c'est que je peux en manger autant que je veux, je ne prends pas un gramme pour autant. (+) La fidélité c'est ce qui compte le plus à mes yeux, si l'homme que j'aime vient à me trahir, je ne suis pas sûre que je réussirai à lui faire confiance à nouveau. Quoique, allez savoir, parfois je pardonne des choses que jamais je n'aurai pensé pouvoir pardonné avant que ça n'arrive. (+) J'ai une peur bleue des aiguilles, inutile de vous dire que lorsque je dois me faire vacciner je repousse toujours à plus tard le moment fatidique. A côté de ça, j'ai aussi peur des araignées, qu'elles fassent n'importe quelle taille et j'ai aussi peur du vide, donc l'escalade ou le saut à l'élastique très peu pour moi. (+) Il y a peu nous avons adopté un petit chaton que nous avons recueilli dans la rue. (+) J'aime beaucoup les séries policières, les films romantiques et les comédies musicales, en revanche j'ai horreur des films de science fiction et des films en noir et blanc. (+) J'aime beaucoup la musique du style pop rock, mais par contre le faux rap, très peu pour moi. Ah et ne me parlez pas de Rihanna, je la hais, tout comme Sexion d'Assaut d'ailleurs. (+) Ma saison préférée c'est l'été, parce qu'il fait chaud, qu'on peut aller se rafraîchir à la plage et manger de bonnes glaces italiennes. Par contre je n'aime pas l'hiver, il fait trop froid, il y a du verglas, de la neige, du vent, en bref tout ce que je ne supporte pas durant cette saison. (+) Quand je suis nerveuse, je me mords légèrement la lèvre inférieure ou alors je parle, je parle, je parle, sans m'arrêter. (+) Quand je ne vais pas bien, peu de personnes le remarque. Et pour cause, quand ça ne va pas, je garde le sourire. Il n'y a que les personnes qui me sont proches qui peuvent voir quand je vais pas bien et c'est déjà pas mal. (+) Petite je voulais devenir infirmière, mais quand j'ai perdu mon père à l'âge de dix ans, j'ai de suite su que plus tard je travaillerai dans la police. Et oui, mon père a été assassiné quand j'étais enfant et je n'ai jamais oublié la réaction qu'à eut ma mère, quand elle a apprit la mauvaise nouvelle. (+)   

   Que pensez-vous de l'amour ? Jusqu'où seriez-vous prêt à aller ? Ce que je pense de l'amour ? Je trouve que c'est quelque chose de magnifique quand les sentiments sont réellement partagés bien évidemment. Oh oui, parfois l'amour peut faire souffrir, mais bon ce sont des choses qui arrivent non ? On souffre tous un jour ou l'autre, mais pas uniquement à cause de l'amour. Lorsque je suis réellement amoureuse, je suis prête à tout pour rendre heureux l'homme que j'aime, chaque jour passé à ses côtés, mais pour autant je n'irai pas me mettre dans l'illégalité pour l'homme que j'aime, ah ça non ! A mes yeux, être amoureuse, ça ne veut pas dire être stupide et aveugle. On peut très bien être amoureux et rester lucide quand même non ? Enfin je crois... Que vous évoque votre première histoire d'amour ? Ma première histoire d'amour ? C'est celle que je vis actuellement avec Noa. Et oui, aussi étonnant que cela puisse paraître avant Noa je n'ai jamais vécu quoique ce soit avec un autre homme. Et puis il aurait été difficile pour moi d'avoir un autre premier amour, sachant que j'ai rencontré mon mari lorsque nous avions dix ans et que depuis ce jour-là, tous les deux nous ne nous sommes plus jamais quittés. Comment imaginez-vous votre avenir amoureux ? Bonne question ! En général je vis au jour le jour, sans me préoccuper du lendemain, mais je dois bien vous avouer que depuis que je me suis mariée avec Noa, il y a bientôt neuf ans et depuis que nous avons adopté Kellycia, je ne me vois pas vivre sans eux désormais. Après si la vie décide un jour de me retirer tout ce que j'ai actuellement et qui me rend heureuse et bien je ferai avec. Après tout, on ne peut pas aller contre notre destin non ? Si vous devriez choisir entre l'amour et l'argent que feriez-vous ? A choisir entre ces deux choses je choisirai l'amour. L'argent c'est bien, ça te permet d'avoir ce que tu veux quand tu en as envie, mais ça ne te rend pas heureux à cent pour cent pour autant puisque avec de l'argent, tu ne peux pas acheter l'amour et puis l'argent n'est pas éternel, alors que l'amour peut l'être lui. Si si je vous l'assure, regardez, mes grands parents maternels et paternels, eux, se sont aimés jusqu'à leur dernier souffle et ils n'avaient pas besoin d'argent pour être heureux, l'amour leur suffisait amplement.

   pseudo/prénom ? Mimi / Myriam. âge : 30 ans. pays : France. tu es ? Un scénario, celui de Noa :) Il se trouve ici. comment as tu découvert le forum ? J'étais dessus par le passé. t'en penses quoi ? J'aime toujours autant le contexte et c'est pourquoi je reviens parmi vous après une pause forum. fréquence de connexion ? Autant que possible. quelque chose à rajouter ? Je suis actuellement entrain de passer le permis, après avoir obtenu le code le 5 décembre, j'en suis actuellement au cours de conduite et donc il se peut que parfois je doive m'absenter quelques jours par semaine dû à la fatigue et à mes cours de conduite.

   

Code:

<taken>sophia bush</taken> <pseudo>✝ kaleigh eastwood.</pseudo>

   

« Stan, je dois te parler. » C'était bien la première fois depuis qu'ils étaient en couple tous les deux que la jeune femme prenait ce ton sérieux pour s'adresser à son petit ami. Inquiet, ce dernier se rapprocha alors de la jeune femme et allait prendre à son tour la parole quand la jeune femme lui coupa l'herbe sous le pied et reprit « Je suis enceinte Stan... Et... Et je n'ai aucune envie d'avorter. D'ailleurs tu sais très bien que je suis contre l'avortement et ce depuis toujours... » « Quoi ? Mais... On avait pourtant fait attention non ? Je veux dire on s'est toujours protégés... Ah ben ça alors si je m'attendais à cela... Mais qu'est-ce qu'on va faire ? » « Ben oui je sais bien, mais bon ce sont des choses qui arrivent non ? » Enceinte.. La jeune femme attendait un bébé de son petit ami, alors même qu'ils n'allaient encore qu'à l'université et que leurs parents respectifs n'étaient même pas au courant de leur relation. Pour autant, même s'il avait douté durant les trois semaines qui avaient suivit l'annonce surprise de cette grossesse, le jeune homme était bel et bien décidé à épouser sa petite amie et ce quoique ses parents pourraient penser. Certes ce serait difficile de faire accepter ces deux nouvelles à ses parents, mais Stan Everghton se moquait éperdument de ce que ses riches parents pourraient penser. Il était fou amoureux de Gladys Steadman et rien, ni personne ne pourrait les séparer tous les deux. Enfin ça c'est ce qu'ils croyaient tous les deux. Certes ils avaient pu imposer leur choix de garder cet enfant à leurs familles respectives et leur décision de se marier, mais malheureusement ils n'avaient pas pensé une seule seconde que la pire des choses qui puisse arriver à quelqu'un, allait leur arriver à tous les deux. Dix ans. J'avais dix ans quand le drame est arrivé. J'étais chez mes grands-parents avec maman quand elle a apprit la mauvaise nouvelle. Sur le coup, je n'ai pas trop compris ce qui se passait et pourquoi maman avait crié comme ça et s'était mise à pleurer. Puis alors même que je m'étais approchée de la salle à manger pour parler à maman, comprenant que quelque chose n'allait pas, j'avais surpris une conversation entre cette dernière et mamie « Un accident ?! Maman arrête de dire n'importe quoi, elle n'a que dix ans certes, mais elle doit savoir ce qui est réellement arrivé à son père, il est hors de question que je ne lui mente ! » « Gladys, tu es folle, tu ne vas tout de même pas lui dire que... Tu vas la perturber avec ça... » « Que quoi ?! Que son père s'est fait tuer par un mec qui voulait une clope et tout son argent alors que Stan ne fumait même pas et n'avait que 10 $ sur lui ?! Et bien si elle a le droit de savoir ça ! » « Maman, c'est quoi une clope ? Et pourquoi papa n'est pas là ? Je veux voir papa ! Il est où papa ?! »

Neuf mois. Neuf mois ont passé entre l'annonce de la mort de papa et notre emménagement à Gold Coast. Maman voulait prendre un nouveau départ et s'éloigner de Sydney et c'est pourquoi nous sommes venues nous installer ici toutes les deux. Bien sûr, ça me rendait triste de quitter ma ville natale et le reste de ma famille, mais bon je n'avais pas le choix. A dix ans, on a rien d'autre à faire que de suivre nos parents quand ils emménagent ailleurs. A cette période là, j'avais encore du mal à me faire à l'idée que je ne reverrai plus jamais mon père et tout ça à cause d'un petit voyou qui pensait que mon père était riche comme crésus, parce qu'il portait un costard. Bien sûr qu'il était riche mon papa, mais il n'était pas stupide, au point d'aller se promener dans les rues la nuit, les poches pleine d'argent. Quand aux clopes, maman n'a jamais voulu me dire ce que c'était... Tant pis, je finirai bien par l'apprendre un jour, quand je serai plus grande. En attendant, malgré ma tristesse et ma peine, je n'avais d'autre choix que de continuer à vivre ma vie, comme n'importe quel enfant l'aurait fait. Et puis après tout quoi de mieux qu'une nouvelle ville pour recommencer une nouvelle vie ? Ici personne ne me connaissait, personne ne savait ce qu'il était arrivé à mon père et surtout personne ne savait que maman avait hérité de la fortune de mon père. Le jour de notre emménagement à Gold Coast, j'ai vu par la fenêtre de ma chambre, que j'allais être voisine avec un garçon de mon âge, qui s'avérait être dans la même école que moi. « Tu es riche ? » Ce sont les premiers mot que j'ai adressé à ce garçon. Pourquoi ces mots-là et pas d'autres mots ? Tout simplement parce que je ne voulais pas devenir amie ou m'attacher à quelqu'un qui était riche. C'était peut-être stupide, surtout à dix ans, de se préoccuper de ces choses là, mais la mort de papa était quelque chose que j'avais beaucoup de mal à accepter et même si maman faisait tout pour que je continue à évoluer comme une petite fille de mon âge, le fait est que j'avais l'impression d'être sur une autre planète quand j'étais entourée d'enfants de mon âge. Pourtant, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais senti de suite que ce serait différent avec ce jeune garçon. Attendant sa réponse, je ne l'avais pas quitté une seule seconde du regard et quand enfin il m'avait répondit non, tout en me retournant la question, j'avais repris la parole, sans aucune hésitation pour lui répondre « Moi non plus. Et c'est quoi ton prénom ? » Noa... Hum joli prénom et puis ce n'est pas tout le monde qui porte un prénom aussi original non ? Par politesse, j'avais alors ajouté en souriant « Moi c'est Kaleigh Samantha Everghton, mais pour faire plus court tu peux m'appeler Kaleigh si tu veux. » Ouais, enfin j'avais aussi un troisième prénom, mais allez savoir pourquoi je ne le disais jamais à personne, seul mes proches le savaient et même si sur le moment je ne l'avais pas dit à Noa, je savais qu'un jour, lui aussi connaitrait ce prénom. Ce jour-là, après ses présentations hors du commun, je n'avais pas hésité une seule seconde à l'inviter chez moi, pour manger des cookies aux smarties (mes préférés) et regarder Pokémon à la télé. Dès lors, tous les deux nous étions devenus inséparables et à l'école, ainsi que dans la rue, il était rare de nous voir l'un sans l'autre.

Dix ans déjà que Noa et moi, nous nous sommes rencontrés et depuis nous sommes toujours aussi inséparables tous les deux. Ce qui a changé dans notre relation depuis le premier jour où j'ai posé les yeux sur lui, c'est qu'il y a presque neuf ans, nous nous sommes dis oui pour la vie devant le maire de la ville et devant deux témoins prit au hasard. Comment s'est passé la demande ? A contrario de ce que vous pouvez penser, ce n'est pas Noa qui m'a demandé en mariage, c'est moi-même. Ce jour-là, j'avais fais les choses en grand. J'avais profité qu'il se soit absenté de la maison pour nous préparer un bon déjeuner en amoureux et une fois celui-ci terminé, je m'étais lancée dans une belle déclaration d'amour, avant de lui poser la question fatidique, tout en me mettant à genoux devant cet homme que j'aimais énormément. Surprise ! Moi qui pensait le surprendre avec ma demande, c'est lui qui m'avait le plus surprise en me proposant de se marier le soir-même. Aucune hésitation, pourquoi aurai-je hésité avant de lui dire oui pour me marier avec lui le jour-même alors que je l'avais moi-même demandé en mariage quelques minutes plus tôt ? Les préparatifs ? Pas besoin de préparatifs puisque nous avions décidé de nous marier le jour-même et quand à ma robe, je n'ai pas mis bien longtemps à la trouver, à vrai dire, elle était déjà dans mon placard quand j'ai fais ma demande. Mais chut, ça Noa ne le sait pas, puisque je lui ai dis que j'avais trouvé ma robe l'après-midi même dans une petite friperie qui se trouvait non loin de la mairie. Peu de temps après notre mariage, comme tout couple qui s'aime et qui veut fonder sa propre famille, nous avons essayé d'avoir un enfant, mais cela sans succès malheureusement. Chaque essai bébé se terminait par un échec, mais nous n'avons jamais lâché prise et surtout jamais laissé ses moments d'attente nous éloignés l'un et l'autre. Quelques mois plus tard, il fallait se rendre à l'évidence, quelque chose clochait chez l'un de nous. Est-ce que cela venait de moi ? De lui ? Qu'importe, ce qu'il restait à savoir désormais, c'est si les examens se révélaient négatifs pour l'un de nous, il faudrait voir quelles options nous aurions ensuite pour avoir cet enfant tant désiré. Néanmoins avant de penser à l'adoption, nous avions décidé de consulter un spécialiste afin de découvrir l'origine du problème. Une fois les examens fait, il avait fallu attendre quelques jours avant d'avoir les résultats de ces tests. « Je n'en peux plus d'attendre. ». En effet, je tournais en rond autour du téléphone qui se trouvait dans notre salon, depuis le jour où nous avons fait ces tests. Et la seule chose que Noa me répondait, en essayant de me rassurer et surtout de me calmer, c'était quelque chose de ce genre là : « Les résultats ne devraient plus tarder maintenant. ». Après tout, il avait peut-être raison, mais quand même je ne pouvais pas m'empêcher de douter. Impatiente, inquiète, je ne savais plus quoi faire pour me débarrasser de ce sentiment d'inquiétude. C'est alors que Noa m'avait dit : « Tu pourrais peut-être leur passé un coup de fil. ». Hésitant quelques secondes, je m'étais alors décidé à prendre le téléphone et après avoir contacté le médecin qui nous suivait, il avait fallu que j'attende tout de même plusieurs minutes avant que quelqu'un daigne enfin me répondre. « Docteur, ici madame Eastwood. Désolée de vous déranger, je voulais savoir si vous aviez des nouvelles nous concernant. » à en juger par la voix de mon interlocuteur, cela n'avait pas l'air d'être des nouvelles réjouissantes qui m'attendaient « Je vois... Et alors ? » Plus ça allait, plus je m'inquiétais et pourtant j'essayais de ne pas le montrer à mon cher et tendre « Ce qui veut dire ? » En l'espace de deux secondes, j'avais senti la terre s'ouvrir sous mes pieds... Mon rêve d'être un jour maman ne resterait malheureusement qu'un rêve... Mon regard humide s'était ensuite posé sur Noa, après que j'ai raccroché le téléphone et seul trois mots avaient pu sortir de ma bouche à ce moment-là : « Je suis stérile. »

Stérile. Ça y est le mot avait été prononcé. J'étais stérile et c'est pour ça qu'avec Noa nous n'arrivions pas à avoir d'enfant par nous même. Comment pouvait-il rester en couple avec moi alors que jamais je ne pourrai lui donner d'enfant ? Je me suis posée cette question pendant des mois, puis petit à petit, le temps avançant, Noa restant auprès de moi, égal à celui qu'il avait toujours été avec moi, j'ai réussi à remonter doucement la pente et grâce à lui et mon travail, j'ai aussi et surtout réussi à ne pas sombrer dans une forte dépression, comme d'autres auraient pu le faire à ma place en apprenant cette mauvaise nouvelle. Après avoir apprit que j'étais stérile, nous avions mis l'idée d'avoir un enfant, de côté et plutôt que de me morfondre je m'étais plongée à fond dans mon travail. Puis un jour, comme pour me récompenser de mon attente ou alors pour je ne sais quelle raison, le destin a mit sur mon chemin une jeune adolescente victime d'actes de maltraitance infligées par son beau-père. Comment j'ai appris ça ? Lorsque nous enquêtions sur une affaire de stupéfiants, nous avions fait la connaissance d'une jeune adolescente de quatorze ans plutôt mal en point. Est-ce qu'elle se droguait ? Non. Il ne m'avait toutefois pas fallu plus de cinq minutes pour comprendre ce que subissait cette gamine et qui était le responsable des nombreux bleus qui parsemait la peau de la jeune adolescente. A en juger par les nombreux regards qu'elle lançait à son beau-père et par les mouvements de recul qu'elle effectuait à chaque fois que ce dernier s'adressait à elle, il était évident que son beau-père n'y était pas pour rien, dans cette histoire. Ce qu'avait d'ailleurs confirmé la psychologue qui avait examiné la jeune ado. Je ne sais pas pourquoi, alors même que cette jeune fille était prise en charge par les service sociaux et que j'avais encore du pain sur la planche, je n'avais de cesse de penser à cette gamine. Une fois ma journée de travail terminée, j'avais appelé l'assistante sociale qui s'occupait de la jeune adolescente pour savoir ce qu'il allait advenir d'elle et quand on m'avait informé qu'elle allait sûrement être placée en famille d'accueil, une étonnante idée m'était venue en tête. Toutefois avant de la mettre à exécution, il fallait déjà que j'en parle à Noa, afin d'être certaine qu'il serait partant lui aussi. Et quoi de mieux que le soir de nos quatre ans de mariage pour lui parler de mon idée. Ainsi, après dîner en amoureux, sur la plage, le silence se faisant trop lourd, j'avais alors pris mon courage à deux mains et m'était adressée à Noa, avec détermination « Il faut que je te parle. » « Quelque chose ne vas pas ? » « Non, tout va bien, ne t'inquiètes pas. » Après avoir prononcé ses mots j'avais regagné le silence durant quelques secondes, avant de reprendre enfin « Tu vois, je travaille sur un cas en ce moment. Une fille. Une adolescente. Je sais que ce n'est pas vraiment le moment pour ça... Ou alors c'est peut-être le moment idéal, je ne sais pas... » Surpris, Noa m'avait alors demandé où je voulais en venir et c'est alors que j'avais pris une profonde inspiration avant de reprendre la parole sans m'interrompre « D'accord. Voilà le truc. Cette fille, elle se fait battre par son beau-père... Entre autres choses. Pas besoin de te faire un dessin. Du coup, on va la placer en famille d'accueil. » Noa ne comprenant alors pas vraiment où je voulais en venir, j'avais donc ajouté, sans le quitter du regard, de manière très déterminée que j'aimerai que l'on se propose en tant que famille d'accueil. Voilà c'était dit. Guettant ensuite le moindre signe qui pourrait trahir la réponse de Noa, j'attendais impatiemment que ce dernier réponde quelque chose. Ce n'est qu'après plusieurs minutes, que celui-ci avait enfin répondu en me disant qu'il était d'accord pour qu'on se propose comme famille d'accueil pour la jeune adolescente.

Une fois l'accord de Noa obtenu, je m'étais empressée d'appeler l'assistante sociale dès le lendemain à la première heure, afin de lui faire part de notre décision à Noa et moi, d'adopter cette adolescente, prénommée Kellycia, qui avait jusque là vécu un véritable cauchemar avec son beau-père. Évidemment, au départ, l'assistante sociale avait préféré nous la confier comme elle l'aurait confié à une famille d'accueil mais deux ans plus tard, elle avait fait plus que cela, en voyant que tout se passait bien entre Kellycia, Noa et moi et que la jeune fille se portait comme un charme, elle avait donner son accord à la DDASS pour que nous puissions adopter officiellement la jeune adolescente. Ni d'une, ni de deux, une fois mise au courant de la bonne nouvelle, j'avais informé Noa et nous avions tous les deux décidé de révéler la grande nouvelle à Kellycia, le jour de ses seize ans. C'est ainsi que le jour J, mademoiselle ne voulant pas d'une grande fête, nous avions organisé un petit quelque chose rien que pour nous trois et au moment de lui donner ses cadeaux, j'avais pris les devants en lui tendant les clés de ma voiture et en lui proposant de lui apprendre à conduire, avant de regagner le silence et poser mon regard sur Noa, qui tendit alors une enveloppe à la jeune fille, qui s'était empressée, curieuse, de demandait ce que c'était que cette enveloppe, ce à quoi Noa lui avait dit de l'ouvrir pour le savoir. Ni d'une, ni de deux, la jeune demoiselle s'était empressée d'ouvrir l'enveloppe et d'en sortir le papier que celle-ci contenait. Voyant son regard, plein de surprise, je n'avais pu m'empêcher de sourire avant d'acquiescer d'un signe de tête quand elle nous avait alors demandé si c'était vrai ou pas qu'on l'adoptait officiellement. Ne trouvant pas les mots pour lui répondre, c'est Noa qui l'avait fait et après cela, elle nous avait sauté dans le bras en nous disant qu'elle nous aimait ce à quoi je lui avais répondu que je l'aimais aussi. Aujourd'hui, nous formons une famille unie et je suis plus qu'heureuse grâce à l'homme de ma vie et à ma famille. Et puis comment ne pas être totalement comblée quand tout dans votre vie va à merveille, autant personnellement que professionnellement ? Ouais enfin pour le moment tout va bien dans ma vie... Pourvu que ça dure !