† once upon a time
✂ Il fume près de la moitié d’un paquet par jour. Une mauvaise manie prise lors de son service en Afganistan, la cigarette étant le seul luxe que les hommes pouvaient se permettre. Une denrée rare qui était d’ailleurs très recherchée.

✂ Il se déplace toujours avec son appareil photo EOS 6D autour du cou même lorsqu’il était sur le terrain de combat. Il est le principal auteur de toutes les photos de familles depuis qu’il à 6 ans, âge où sa passion pour la photographie s’est développé.

✂ Il s’est fait connaitre grâce à ses magnifiques clichés faits lors de son service militaire. Les photographies prises des scènes du quotidien de la population, qui malgré la guerre semblait encore être en mesure de profiter des petites choses de la ville.

✂ Il est pratiquement sourd d’une oreille à cause d’un obus qui a sauté près de son équipe et qui l’a touché. Il est désormais obligé de porter un appareil auditoire, qui passe assez inaperçu lorsqu’on y prête pas attention. Il a longtemps caché ce fait avant que son ami, aujourd’hui décédé, n’en prenne conscience et l’oblige à aller voir leur supérieur. C’est la raison pour laquelle, il fut placé dans un autre service, loin du terrain de combat.

✂ Il boit toujours une bière à la sortie du travail. Une habitude prise durant ses années au lycée et plus spécialement lorsqu'il a fait son service militaire.

✂ C'est un homme à femmes. Il n'est jamais sorti très sérieusement avec quelqu'un. Pour dire vrai, il n'est jamais tombé amoureux et n'a donc jamais cherché à retenir ses petites amies lorsqu'elles le menaçaient de le quitter.

   Que pensez-vous de l'amour ? Jusqu'où seriez-vous prêt à aller ? L’amour est résolument un sentiment merveilleux. Même si je ne l’ai jamais ressenti à ce jour, j’ai pu me rendre compte ô combien la force qu’il dégage permet de survivre, de continuer d’avancer dans un milieu hostile à tout homme qui a un cœur. J’ai puisé ma force dans l’amour que j’éprouvais pour ma famille, ma petite sœur que j’avais lâchement abandonné, impuissant face à sa maladie. J’ai trouvé le courage d’avancer grâce à cette envie irrésistible de retourner auprès d’elle, de la soutenir dans cette dure épreuve, pouvoir me repentir. Mon ami, quant à lui, survivait de toutes ses forces pour retourner auprès de la personne qu’il aimait, pouvoir revenir à ses côtés et bénéficier de ce bonheur incroyable qu’elle lui procurait. Je l’ai souvent jalousé pour cela. Jusqu’où serais-je prêt à aller ? Je ne sais pas, mais, il faut croire que je ne suis pas un homme très réactif pour ce genre de choses malheureusement. Il y a de fortes chances que je perde la personne que j’aime à l’instant où je prendrai conscience qu’elle est tout pour moi.
Que vous évoque votre première histoire d'amour ? Ma première relation s’est faite avec une amie d’enfance à cette douce époque où les deux sexes expérimentent le réveil des hormones lors de la face de notre adolescence. On venait tout juste d’entrer au collège lorsque les histoires d’adultes semblaient être le fantasme de tous les élèves. En tant qu’élèves populaires, il semblait évident que nous devions entretenir ce genre de relation. Elle est celle qui a initié notre premier baiser et notre couple et également celle qui l’a rompu. C’était une période nouvelle dans ma vie d’adolescent, j’en garde de bons souvenirs même si je doute sérieusement avoir été amoureux d’elle à un moment.
Comment imaginez-vous votre avenir amoureux ? Désertique ? Non, plus sérieusement, j’espère un jour rencontrer une personne qui saura me donner l’envie de me consacrer qu’à elle pour le plaisir de la rendre heureuse, de la chérir et prendre soin d’elle. Une personne avec qui chaque jour serait une nouveauté, un émerveillement de chaque instant et qui prendrait plaisir à suivre mes petits coups de folies d’aller à l’improviste à un endroit pour découvrir un lieu nouveau.
Si vous devriez choisir entre l'amour et l'argent que feriez-vous ? L’amour sans aucun doute. L’argent est indispensable à une vie aujourd’hui mais si on n’a personne avec qui le partager, cela n’a pas de sens. J’aime être auprès des gens que j’aime, que ce soit ma famille ou mes amis, partager ces moments de rire et de joie autour d’un bon repas ou d’une bonne fête. L’argent n’est que superficiel, il n’a pas de chaleur, ni de toucher délicat. Il n’est qu’un fichu morceau de papier qui ne peut faire face à l’amour immatériel des gens qui nous entourent.

 
   pseudo/prénom ? mary. âge : 26. pays : france. tu es ? un scénario comment as tu découvert le forum ? je me souviens plus oo. t'en penses quoi ? je l'aime beaucoup. fréquence de connexion ? tous les jours ou les 2/3 j, moins pour le rp. quelque chose à rajouter ? je vous aime <3.

   

Code:

<taken>colin o'donoghue</taken> <pseudo>✝ matthias specter.</pseudo>

   

Il existe parfois des évènements qui engendrent d’innombrables regrets en l’échine de tout homme. Des évènements qui ont plus ou moins d’impacts sur le futur de tout être mais qui les marquent à vif. Matthias fait parti de ces hommes qui sont poinçonné par le poids de ces regrets. Il mentirait s’il n’avouait pas qu’ils avaient une incidence sur son présent, son état d’esprit. Après tout, n’est-ce pas dans la nature humaine d’apprendre de ces erreurs. Matthias en dépit de son profit de beau genre de bonne famille a connu énormément de déboires, d’accidents de parcours. Un peu déconnecté de ce monde dans certains domaines, il n’en est pas moins un être très appréciés par sa famille et ses proches. Fils ainé d’une fratrie composée de sa petite sœur et lui-même, il a toujours appris très tôt à prendre soin des autres avant lui-même. En effet, la princesse ou du moins le prince manqué qu’elle était, est très rapidement devenu son petit trésor avant même sa naissance. De six ans sa cadette, il a très rapidement pris soin d’elle, déchargeant sa mère de certaines tâches lorsque cette dernière était épuisée par les nuits difficile du petit bambin que Jackie était.

Un petit bébé qu’est devenu un petit babouin à ses yeux tant elle se trouvait incapable de rester en place un instant. Il devint rapidement son garde fou, venant toujours la sortir des situations impossibles dans laquelle elle s’impliquait toute seule. Un véritable combat de titan pour le jeune adolescent qui devait s’occuper de ses problèmes de jeunesse en plus de l’insouciance de sa jeune cadette, qui l’amenait souvent à l’accompagner à l’hôpital. Autant dire que son adolescence fut emplie d’évènements en tout genre même si ils révélaient une seule et éternelle question : Comment se faisait-il qu’elle n’avait jamais mal ? Une réponse qui vint sonner le clos d’une période de son enfance : l’adolescence. Une adolescence qu’il avait passé comme tous ses autres amis : cours, flirts et obligations familiales. La seule chose qui dénotait réellement de ce petit train quotidien, se trouvait être sa passion pour la photographie. Une passion qui avait débuté à l’âge de six ans lorsqu’il avait visité avec l’école une exposition à ce sujet. Même à ce jour, il se souvient de cette fascination qu’il avait eue pour ces photographies sur papier glacé, leur trouvant une beauté incroyable. Il avait envie de pouvoir en faire de même et s’était attelé à cet exercice, devenant rapidement le photographe attitré de ses établissements scolaires.

La maladie de sa sœur vint semer un vent de panique tel tant il se trouva impuissant face à cette réalité. Même si cette dernière se trouvait être la raison de cette indifférence à la douleur de sa jeune sœur, elle ne le rendait pas moins à l’aise avec cette idée. Cette nouvelle eut l’effet d’une boule de canon au sein de la maisonnée, qui vint s’inquiéter plus profondément de l’état de la jeune cadette. De son côté, il ne savait pas quoi faire de sa vie. Il avait certes un talent pour la photographie mais doutait sérieusement d’en faire son métier. Il n’avait jamais mis un pied en dehors de Seattle et ne voyait nullement comment y parvenir. Il se sentait acculé à son rôle d’ainé, ayant toujours remplie cette fonction avec brio et pourtant, il était incapable d’aider, de soutenir réellement sa jeune sœur au sujet de sa maladie. C’est sur un coup de tête qu’il décida de s’enrouler dans l’armée. Il avait besoin de partir, de quitter son quotidien, cette impuissance qui finissait par le prier. Il savait ô combien la nouvelle de son départ avait blessé sa jeune sœur. Il avait tenté de la rassurer à ce sujet, d’apaiser son inquiétude à ce sujet sans lui exprimer les raisons de son départ. Elle lui en a énormément voulu et avec le recul, il ne peut la comprendre. Il l’a lâchement abandonné au moment où elle avait le plus besoin de lui.

Un abandon qui l’a profondément marqué lorsqu’il fut en mesure d’en prendre conscience, d’assumer les conséquences de son geste. Cependant l’armée lui apporta cette rigueur qui manquait à sa vie : les ordres, les règles à suivre sous peine de répression. Tout cela lui permit de se vider la tête et de songer à des choses plus posément. Sur le champ de bataille, il n’avait pas le luxe de pouvoir réfléchir à ses erreurs, à ses regrets. Analyse et réaction était le train de combat à cette époque et cela le resta durant 4 ans avant qu’il ne soit blessé et handicapé lors d’une attaque par l’explosion d’un obus. Une blessure qui vint percer son tympan gauche, le rendant sourd d’une oreille et pratique de l’autre. Il dut se faire équiper d’un appareil auditive presque invisible, qui lui permet d’entendre convenablement même si à la suite de cela : il fut écarter du terrain de combat.

C’est son ami, frère de cœur et de combat, qui l’avait intimé à faire cette démarche de se faire soigner lorsqu’il avait pris conscience de son handicap. Coéquipier, ami, il était son compagnon de jour comme de nuit dans les ruelles de la caserne, avec qui il philosophait sur énormément de choses. Un ami précieux, qui lui apprit beaucoup sur lui-même, lui permit d’avancer et de se remettre à la photographie en prenant en photo, une face plus cachée, plus naturelle de cette population qui malgré l’horreur de cette guerre parvenait à sourire et croire en l’avenir. Ce sont ces photos qui l’ont fais connaitre à son retour lorsque trois ans plus tard, il vint quitter les rangs de l’armée. Ayant perdu au sein de cette guerre, son ami le plus précieux, conscient qu’il avait désormais besoin de reprendre le contrôle de sa destinée, il avait prit cette décision en connaissance de cause. Il mit quelques mois pour se refaire à cette vie quotidienne, qu’il avait quittée.

Quelques mois plus tard, il trouva la force de rentre visite à Jackie, tenter de rattraper le mal qu’il avait pu lui faire quelques années plus tard. Par la même occasion, il s’efforça de rendre visite à l’élu du cœur de son ami pour lui remettre les effets personnels de son ami défunt, remplir cette promesse qu’il avait fait à cet ami, qui avait si cruellement perdu la vie. Auprès de cette personne, il apprend à faire son deuil et l'aide par la même occasion. C’est finalement à Gold Coast, qu’il vint refaire sa vie en devenant photographe indépendant, il y a désormais plus de deux ans. Il tente de rattraper le temps perdu auprès de sa jeune sœur, de se reconstruire et trouver enfin sa place dans cette société qu’il a tant cherché à fuir au cours des dernières années, tout simplement.