NOM : Johnson PRÉNOM(S) : Dawn DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1 avril 1989, Gold Coast ÂGE : 23 ans. ORIGINES : Australienne. STATUT CIVIL : En couple ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle PROFESSION/ETUDES : Étudiante en littérature AVATAR : Hannah Murray

que penses-tu du coup de foudre ? Dans les livres, le coup de foudre semble merveilleux. Ça te tombe dessus d'un coup, sans le moindre avertissement. Tout devient beau. Son sourire, ses yeux, ses mains et son corps. Même les plus petites remarques te font bouillir. Tu veux plus. Tu le veux dans tes bras, tu le veux à toi. En réalité, la personne dont tu tombes amoureux est déjà loin lorsque tu retrouves tes esprits. es-tu déjà tombé amoureux au point de devenir fou ?  Tout le monde s'embrase un jour à la vue d'une personne, ami ou simple inconnu dans la rue. Je le suis présentement. Je crois l'être. Parfois, je le vois sortir du lit, les cheveux en bataille et les yeux ensommeillés. Mon cœur se fend à chaque fois.  est-ce qu'on t'a déjà brisé le cœur au point de ne pas pouvoir t'en remettre ?  Une fois. J'ai cru ne pas pouvoir m'en remettre, ne plus arriver à sortir de mon lit ou à lever le petit orteil. Et puis, j'ai arrêté de me morfondre sur moi-même. J'aimais Jules et je savais qu'il n'avait besoin que d'une petite poussée pour m'aimer aussi. quelle est ta définition de l'amour ?  L'amour t'allège, te donne des ailes. L'amour c'est mieux qu'un bouquin. Tu ne retrouves pas seulement un vieil ami. Tu rêves, t'endors, t'éveille et espère dans les bras de ton amour. L'amour te pousse à donner le meilleur de toi-même, à pardonner au passé et à faire cap sur le présent. L'amour c'est maternel, fraternel, amical, sensuel, ça change ta vie du tout au tout.

PSEUDO/PRENOM : Jessica AGE : 18 ans PAYS : Québec ES-TU UN SCENARIO ? Magnifique scénario de Jules Sorensen   FRÉQUENCE DE CONNEXION : À tous les jours si possible   COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Par le beau Jules   QU'EN PENSES-TU ? Il est magnifique et j'adoooore le concept UN PETIT MOT POUR LA FIN : Tout le monde semble super! J'espère vraiment me plaire parmi vous  

L'avion décolle. J'agrippe fermement les accoudoirs, ferme les yeux hermétiquement. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, je frôle la crise cardiaque. Et puis tout s'arrête. Lentement, j'ouvre les yeux. Inspire et expire. Pour la première fois, je quitte Gold Coast. Pour la première fois, j'ai refusé de penser aux risques, à l'idiotie que je commettais. J'ai lancé quelques bric-à-brac dans un sac et j'ai réservé un billet d'avion pour le Japon.
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25 décembre 2005, mes 16 ans

La famille est réunie. Les hommes se prélassent autour de la télévision, les femmes jacassent à la cuisine. Ma mère, pour sauver les apparences, m'appelle gentiment par mon prénom : «Dawn ? Dawn, tu viens ?» Je ne lui réponds pas. Mes poignets commencent à me faire souffrir, mais je ne bouge pas. Ma mère soupire et tourne enfin les talons. Elle retourne à la cuisine pour jouer son rôle de femme modèle. Je sais qu'elle va dire aux autres que je ne me sens pas très bien, mais ça ne me dérange plus. Lorsque je suis sûre qu'elle est bel et bien partie, je me lève de mon fauteuil près de la fenêtre et rejoins les hommes au salon. Ils poussent tous de sourds ronflements. Même mon père, homme strict et exigeant, a les yeux fermés et les mains croisées sur son ventre. Je ne perds pas de temps pour m'éclipser. J'ouvre la porte arrière, dévale les quelques marches et me dirige vers le garage de la famille. Je tente de ralentir mes pas, de retenir mon cœur pour qu'il ne s'échappe pas de ma poitrine.
J'ai donné rendez-vous à Jules. Je ne sais pas s'il sera là, s'il pourra me rejoindre le jour de Noël, s'il voudra me rejoindre. Nous sommes amis. J'essaie de me le répéter une centaine de fois pour ne plus espérer plus. Nous ne sommes qu'amis, rien de plus. Je sais qu'il est amoureux de Félicité. Tout le monde le sait.

J'entre dans le garage, plisse les yeux pour mieux voir. La voiture de mes parents me fait un clin d'œil, immobile et souriante comme toujours. Des pots de peinture s'empilent dans un coin de la pièce, des échelles trônent sur les murs, des outils s'empilent sur les ateliers. Jules me sourit, appuyé contre l'un des ateliers.
Mon cœur s'arrête.
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Les gens s'activent autour de moi, amassent leurs objets et se coiffent maladroitement. Mon voisin me jette un bref regard, les sourcils froncés. Mal à l'aise, je me lève à mon tour, chancelante, le cœur au bord des lèves. J'avais oublié que je détestais les avions.
On nous demande de ramasser nos choses et de sortir à la queue leu-leu. Normalement, je me rebellerais, juste pour le principe, mais cette fois, je me dépêche d'obéir et de sortir de l'avion.
Mon sac en main, je tourne sur moi-même à la recherche des toilettes les plus proches. Mon repas ne restera pas longtemps à sa place.
Mon regard s'arrête sur des cheveux bruns en bataille, des yeux marrons et un sourire mi-coin. Jules m'attend.
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4 février 2007, 17 ans

J'aime Jules
Jules m'aime
Nous nous aimons.
Nous sommes ensembles.

Je souris en lisant mes propres mots et me tourne sur le côté. Le chaton ronronne et lève sa petite tête vers moi. Il pousse un miaulement plaintif et s'enfouit dans mon cou. Heureuse pour la première fois depuis très longtemps, je le caresse et lui chuchote tout ce qui me passe par la tête.
J'aime déjà cette petite boule de poils. Il est le témoin de tout ce qui m'arrive de bien. Il est mon ange gardien, la source de tout ce bonheur.
Le grincement de la porte rompt le moment de sérénité. Mes parents entrent. Ma mère, sèche et droite comme un piquet, a les bras le long du corps et se tord nerveusement les mains. Mon père, avec ses habituelles lunettes rondes et son costume sans un plis, dénoue sa cravate et enlève ses lunettes pour se frotter le front.
Personne ne parle, personne ne bouge.
Je sais pourquoi ils sont là. Et je refuse de leur obéir, je refuse de leur accorder cette exigence.
Ma mère se mord la lèvre et baisse les yeux. Aucune émotion ne traverse le visage de mon père.
Il m'assène le premier coup, tressaille à peine.
Ma tête éclate contre le mur, mes yeux se noient. Ma mère emporte mon chaton.
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Aujourd'hui, 23 ans.

L'appartement est vide. Pas un bruit ne rompt le silence ambiant. Roméo et Juliette est ouvert sur mes genoux, mais je n'y porte pas attention. Je tourne les pages de mon journal intime et respire de plus en plus difficilement. Le poids est trop lourd à porter. Je ferme le cahier et le lance à travers le salon que je partage avec Jules.
Jules
L'homme que j'aime, l'homme qui m'a permis de surmonter mon passé, de l'oublier et de refaire surface.
À présent, j'habite avec lui, je ne parle plus à mes parents et j'étudie en littérature. J'ai abandonné la médecine pour me consacrer à ma passion et à la seule chose qui me fait vibrer.
La porte d'entrée s'ouvre, des clés rebondissent sur le comptoir. Affichant un faux sourire sur mon visage, j'accueille Jules et le serre dans mes bras.