† once upon a time
reagan a fait de la danse classique pendant dix ans, et de la danse moderne pendant sept ans. elle ne vit que pour ça, c’est sa passion. (+) reagan et serena ont cette relation fusionnelle que personne d’autre qu’elles ne comprennent. elles sont des sœurs, des meilleures amies, des confidentes, des âmes sœurs. (+) on ne croirait pas, comme ça, mais reagan n’est pas sortie avec tant de garçons que ça, il faut dire qu’elle est tombé sur pas mal de salaud. elle a le don de s’attirer tous les mecs bizarre et souvent dangereux. (+) reagan reste une enfant, elle croit dur comme fer aux contes de fée, elle est persuadée qu’elle se mariera avec aladdin ; serena et elle vouent un culte à walt disney… et c’est peu dire. (+) lorsque reagan est nerveuse, elle remet constamment une mèche de cheveux derrière son oeille.  (+) reagan est une grande amatrice de musique, elle idolâtre surtout les groupes de rock comme Muse, Coldplay, Simple Plan ou encore The Cab.  (+) très peu de personnes le savent, mais elle aime la littérature classique et notamment le théâtre ; des pièces romantiques, comique et tragiques. (+) reagan a eu l’opportunité de faire une année d’étude en communication mais elle a arrêté par égard pour serena. (+) reagan travaille à la radio locale depuis plusieurs années déjà, elle s’est créée une petite réputation dans la ville, et possède déjà un auditoire fidèle. son émission, jazz-me, reprend le surnom que ses amis lui ont toujours donné pour son sens du rythme imparable : jazz. (+) il y a quelques mois, reagan a été invitée par un garçon… encore un doté de mauvaises intentions qui l’a drogué. reagan s’est retrouvé aux urgences, serena et ashton à son chevet. depuis, les deux veillent au grain, ayant tous deux été très affectés, surtout serena. (+) reagan est la fille du milieu, celle qui est censée être la plus calme. elle ne l’était pas loin de là. reagan a deux grands frère et deux petits frères ; elle a souvent été chouchoutée et surprotégée par ses frères. heureusement, la pseudo adoption de serena par les soul à permis à la brune d’avoir une sœur. (et quelle sœur !) (+) vivre en colocation avec sa meilleure amie, ça peut être dangereux… ça l’est surement, mais pas pour serena et reagan. elles sont tellement complémentaires que leur appartement est un havre de paix. un havre de paix bordélique, mais un havre de paix quand même. (+) reagan et serena ont, depuis leurs seize ans, une bague discrète, en argent, en forme d’infini, incrusté de perle. c’est le symbole de leur amitié. (+) lorsqu’elle avait huit ans, reagan a fait une mauvaise chute en voulant grimper à un arbre. elle a fini avec une belle plaie sur la cuisse, elle en garde une cicatrice. (+) reagan chérit plus que tout au monde ses amis qu’elle se plait à gâter à toutes occasions. (+) reagan est une jeune femme ouverte et ne juge pas sur les apparences ; il faut pourtant faire des miracles pour avoir sa confiance. (+) lorsqu’elle était plus jeune, reagan avait un perroquet qu’elle avait appelé iago.

que penses-tu du coup de foudre ? je ne pense pas que prendre la foudre, c’est trop une bonne chose... ah, en amour ? euh… je ne sais pas vraiment ce que j’en pense. je pense que quelque part c’est bien, mais que quelque part, c’est dangereux aussi. je ne dis pas que je ne veux pas le vivre… je dis que ça peut être compliqué à gérer. es-tu déjà tombé amoureux au point de devenir fou ? je ne suis jamais tombée amoureuse folle, non. on aurait pu croire que oui, mais je suis juste trop émotive. la folie, en amour, ça pas prescrit. est-ce qu'on t'a déjà brisé le coeur au point de ne pas pouvoir t'en remettre ? une fois. ce fut assez horrible. surtout pour serena qui a dû me supporter pendant cette période. j’espère ne jamais revivre ça. jamais. quelle est ta définition de l'amour ? sourire comme une abrutie, avoir un nœud dans le ventre à chaque fois qu’on voit la personne aimée arrivée… l’amour est bonheur euphorique


pseudo/prénom ? maderose (marie). âge : dix-neuf ans. pays : france. tu es ? le plus génial de tous les scénarios du monde    comment as tu découvert le forum ? je sais plus... je crois que c'était via OLK. t'en penses quoi ? beau. très beau. très, très beau. très, très, très beau. très, très, très, très beau. ok, je me tais. fréquence de connexion 7/7 sauf imprévu. quelque chose à rajouter ? banzaï !

Code:

<taken>selena gomez</taken> <pseudo> reagan soul.</pseudo>

 Mes pieds glissent sur le gravier. Les yeux fermés, je laisse le rythme me guider. On me regarde peut-être. Je n’en sais rien. Je ne veux pas le savoir. Je laisse la musique m’envahir, m’apaiser. Je sens tout mon être revivre au son de la grosse caisse, aux accords électriques de la guitare. Par magie, j’évite tous les obstacles mis sur ma route. Je laisse mes pieds bouger comme ils l’entendent ; créant une chorégraphie dont j’ignore chaque mouvement. Je sens qu’une foule se crée autour de moi, je sais que les gens me regardent. La musique va bientôt s’arrêter. J’entends ces dernières notes si particulières, annonçant la fin de ma transe. La fin de ce bien être qui m’envahit à chaque fois que je danse. Je prends de l’élan. Une petite pirouette pour clôturer le spectacle. On applaudit autour de moi. La musique s’atténue jusqu’à disparaître.
 J’ouvre les yeux. Une petite foule de personnes se sont agglutinées autour de notre terrain de danse. Ils applaudissent ma performance avant de s’en aller doucement. Très peu ont laissé de l’argent, mais ce n’est pas grave. Je ne vis pas de ça, heureusement. D’ailleurs, la plupart du temps, quand on me donne quelques pièces pour ma prestation, je la donne à mes collaborateurs danseurs qui ont bien plus besoin de cet argent que moi.
 Je laisse échapper un long soupir en passant une main dans mes cheveux. « C’était magnifique, Reagan. Comme d’habitude. Franchement, je ne comprends pas pourquoi tu te caches à la radio alors que tu pourrais faire carrière dans la danse. » Je souris. C’est vrai que je pourrais facilement entrée dans une école de danse… j’ai déjà pensé à postuler… mais je me plais très bien à Golden Coast et je n’ai pas envie de la quitter. « Je suis très bien à la radio, merci. Et puis je ne veux pas vous quitter, ce serait trop dur ! » « Je dis que tu gâches ton talent, » réplique une nouvelle fois Dylan. « Que je t’expliques, mon petit gars. La danse, c’est mon échappatoire, et… je ne veux pas que cela devienne mon gagne-pain. C’est… c’est quelque chose que je veux faire pour m’amuser, pour me libérer de ma vie. Je ne veux pas que ça devienne ma vie. » L’autre me regarde perplexe. Il prend une grande bouffée d’air. « C’était profond ça, tu veux pas devenir écrivain ? » J’éclate de rire. Il est vraiment impossible. « Tu dois devenir célèbre, Jazz. C’est écrit dans ton destin. » Je pouffe en ramassant mes affaires. « Je ne sais pas ce qui est écrit dans mon destin pour mon futur lointain. Je sais par contre que Serena va me tuer dans mon futur proche si j’arrive en retard. » Je fais un signe de main rapide à Dylan et me dépêche de rejoindre ma vespa. Si j’arrive une nouvelle fois en retard, ça va être ma fête.

 L’appartement est vide. Ou presque. En pyjama, je suis recroquevillée sur moi-même, sur le canapé. Une couverture couvre mes pieds, je tiens fortement contre moi ma peluche du Génie d’Aladdin. Tout en mangeant mes céréales. En fond sonore, résonne le dernier titre de Muse. C’est un bon début de journée, et ça allait le rester.
 La porte menant à la chambre de Serena s’ouvre doucement. Ma colocataire et meilleure amie traîne les pieds, les yeux mis clos, jusqu’au canapé et s’y effondre. « Je sens qu’aujourd’hui, ce sera une journée Disney ! » m’exclamé-je. Serena me tapote les pieds, seul partie de mon corps qu’elle arrive à atteindre de sa place. « Chut, Jazz. Je dors. » Je pouffe en regardant le visage angélique de ma petite Serena caché par sa masse de cheveux bruns. « Pas de journée Disney, alors ? » dis-je en faisant semblant de bouder. « Bien sûr que si, et on commence par Peter Pan ! » s’écrie l’autre en se ruant à la bibliothèque où nous entreposons religieusement nos DVD. J’éclate de rire et renverse la moitié de mon bol de céréale sur le canapé. « Oh merde ! » « Les gros mots, Jazz. Voyons. Enfin. » mimique Serena sur un ton hautain. Elle revient s’affaler sur le canapé après avoir insérer le DVD de Peter Pan dans le lecteur. La musique commence, et tout contact avec le monde extérieur est coupé pour la journée.


 Je suis allongée par terre, dans le salon. Les pieds relevés sur la table. La télévision marche en bruit de fond alors que je relis ne pièce de Corneille. Depuis quelques temps, l’appartement est en gros bordel, mais ni moi ni Serena n’avons le courage de ranger. On marche sur les meubles, du coup.
 En parlant du loup, la voici qui sort en trombe de sa chambre. Je sens que depuis quelques mois, elle ne va pas bien. Je sais pourquoi. Ezra est parti à l’université. Il ne doit pas lui donner de nouvelles. Je n’aime pas ce mec. Je ne suis pas la meilleure pour trouver les bons mecs. En tous cas, pour moi-même. Mais je sais reconnaître les mauvais partenaires pour mes amis. Encore plus pour ma meilleure amie. Ma petite sœur. Elle traîne beaucoup avec Austen pour compenser, je pense. Et c’est presque mieux ainsi. Je n’aime pas Austen nous plus, bien sûr, mais il m’a l’air de meilleur augure qu’Ezra.
 Ashton m’a appelé ce matin, il a passé la soirée avec Serena hier, pendant que je bossais à la radio. Elle était en pleurs à cause de l’ignorance que lui sert son petit ami. Serena vient s’assoir à côté de moi. Elle me regarde fixement, les yeux rouges. Je pose mon livre à côté de moi, et je me redresse lui faisant face. « Il n’a toujours pas donné de nouvelles ? » Elle secoue la tête, faisant virevolter ses boucles brunes dans tous les sens. « Il n’a peut-être pas le temps. Ça prend du temps, la fac. » Je sais, je ne devrais pas lui répondre ça. La vérité, c’est qu’il s’en fout. Mais je ne veux pas qu’elle ait le cœur brisé par ma faute. Je suis déjà là pour la protéger et la rendre heureuse lorsque l’autre ne le fait pas. Alors je ne vais pas lui briser le cœur à sa place. « Il a peut-être eu un accident, ou un problème. Il… » Je la prends dans mes bras. « Serena, calme-toi. Ne t’inquiète pas pour Ezra, il va bien. Il est juste occupé, il n’a pas encore trouvé le temps de t’appeler. Il le fera. Il le fait tout le temps, non ? » Ma meilleure amie hoche doucement la tête. Nous restons quelques minutes dans le quasi-silence de l’appartement, à se calmer. Elle, son chagrin. Moi, ma colère. « Ça te dit que j’appelle Billie et Jade et qu’on se fasse une petite soirée pyjama toutes les quatre ? J’enverrais un message à la radio, leur disant que j’ai plus de voix. » Serena hoche de nouveau la tête et me sourit. Je la serre fort contre moi. « Merci » me murmure-t-elle à l’oreille.

J’ajuste le casque ses mes oreilles, le micro. Les boutons devant moi clignotent. Ça parait compliquer. Ça l’était au début, j’ai fini par m’y habituer. Je chantonne au rythme de Our Song de Ron Pope. Les dernières notes résonnent dans mon casque puis le gros bouton rouge sur la table s’allume. « Salut, mes petits pandas. Devinez qui reprend l’antenne ! Eh oui, vous ne vous êtes pas encore débarrassés de moi. Alors, vous avez une idée de débat, un sujet qui vous intéresse ce soir ? Appelez, appelez ! En attendant, voici un bon vieux rock pour mettre l’ambiance. » J’appuie sur quelques boutons et Roxanne de Police se met en route. De l’autre côté de la vitre, je vois mon régisseur prendre des appels. Quand j’ai commencé ce boulot il y a quelques années, je ne pensais pas que je resterais aussi longtemps. L’horaire que j’occupe est le plus écouté par les jeunes et les intéresser n’est pas facile. Beaucoup s’y sont essayé avant moi. Je suis contente de réussir. J’aime être là, être proche de mes auditeurs tout en gardant un certain mystère. Je sais qu’il y a une bonne partie des auditeurs sont des personnes que je connais dans ma vie de tous les jours, mais je me plais à me dire que certains habitants de Golden Coast allument unique leur radio pour m’écouter. C’est peut-être le cas, qui sait. C’est ce que j’aime à la radio.
Les derniers accords de Police me ramènent à la réalité. Je remets mon casque, et regarde l’écran de l’ordinateur. L’auditeur que je vais prendre s’appelle Noah. Ça me dit quelque chose. Il me semble qu’un Noah a déjà appelé quelques mois plus tôt. « On commence toujours une bonne soirée avec du Police, hein ? Alors, ce soir… c’est Noah qui va nous donner un thème. Bonsoir, Noah ! » Je sens une hésitation au bout du fil. C’est souvent comme ça. Ils ont peur de parler à la radio. « Salut, Jazz. » « Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelques mois, nous avions eu un Noah à l’antenne. Serais-tu le même, par hasard ? » dis-je en souriant, ne sachant trop à quoi m’attendre. « Je… euh… non. Non, ce n’était pas moi. » « Oh, très bien. Bon, dis-moi, mon Noah numéro deux : de quoi voudrais-tu que nous parlions dans l’émission de ce soir ? » J’attends la réponse de mon auditeur qui semble hésité. On dirait qu’il ne sait pas quoi proposer. C’est bizarre. « Et bien… euh… je pensais… pourquoi pas… sur… euh… la peur d’avouer ses… ses sentiments ? » Je suis un peu prise au dépourvu. On n’a encore jamais parlé amour dans l’émission. Je ne suis pas douée avec ce sujet, je n’ai pas une vie amoureuse très fournie et encore moins heureuse. « Très bien, d’accord. Est-ce que tu as un témoignage à nous donner, peut-être ? » Je sens qu’il hésite encore. Ce n’est pas facile de parler de ce genre de chose à la radio, on ne sait jamais si la personne en question écoute, et si elle va nous reconnaître. « Il y a… il y a une fille qui me plait beaucoup, oui. Je ne lui ai jamais parlé, et je ne l’ai croisée que quelques fois, mais euh… enfin… hum. » Je souris jusqu’aux oreilles. Je trouve ça tellement mignon. « Aww. C’est adorable. Tu ne dois pas avoir peur d’aller lui parler. Tu as l’air d’être très gentil et sympathique. Cette fille ne peut pas être idiote au point de ne pas te voir. Je te dis, Noah, tente ta chance. Tu ne risques rien. » « Oui… tu penses… » Il est vraiment trop mignon, il a l’air tout timide. Il faut que j’arrête de penser comme ça, le pauvre. Il est très gentil, je suis sûre. « Oui. Essaye, et surtout, tu me rappelles pour me dire comment ça s’est passé. » Il ne répond pas, je suis sûre qu’il est en train de hocher la tête, oubliant que je ne peux pas le voir. « D’accord. Au revoir Jazz. » « Bonne soirée, Noah. Et merci d’avoir appelé. Le thème d’aujourd’hui est donc l’amour, mes amis. Nous n’avons jamais abordé ce sujet dans l’émission. Il y a une première à tout. Alors, appelez, mes petits pandas, et racontez-moi vos amours et vos emmerdes ! Pour nous mettre dans l’ambiance romantique… voici Still Loving You de Scorpions. »