NOM : Matthews PRÉNOM(S) : Enola Ella DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un certain dix huit juin, à gold coast. ÂGE : vingt et un ans ORIGINES : australienne STATUT CIVIL : c'est compliqué, j'aimerais pourtant que les choses soient plus simples ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle PROFESSION/ETUDES : étudiante en droit et fleuriste pour arrondir les fins de mois AVATAR : lily collins.

que penses-tu du coup de foudre ? j'y crois bien sur. est ce que ça fait de moi une personne naïve ? probablement. et bien soit. je serais naïve alors. le coup de foudre - à mes yeux - c'est quelque chose de bien qui peut redonner de l'espoir alors qu'on pense que tout est perdu d'avance et que ça ne sert plus à rien de se battre. c'est une petite étincelle et on serait prêt à tellement pour prouver à cette personne qu'on est là, qu'il faut qu'on soit vu et aimé par lui. es-tu déjà tombé amoureux au point de devenir fou ?  oui. oui, au point d'en devenir folle mais également jusqu'au point de non retour. j'aurais tout fait pour lui. absolument tout. je lui ai tout donné. et au final, ça n'était pas si idyllique que ça. tout ça pour dire que oui, j'ai été amoureuse au point d'en être folle. folle de rester avec lui.   est-ce qu'on t'a déjà brisé le coeur au point de ne pas pouvoir t'en remettre ?  et si je dis que je ne m'en remet toujours pas ? que j'en serais meurtrie à vie, est ce que ça répond à la question ? parce que, franchement, je vois pas quoi rajouter. quelle est ta définition de l'amour ?  l'amour n'a pas de définition. faut le vivre pour l'expliquer. on peut pas commencer à philosopher dessus, premièrement, il y aurait trop de choses à dire et en deuxième point, tout le monde aurait tord et aurait raison à la fois. vous voyez le genre ?

PSEUDO/PRENOM : powii/manon. AGE : dix huit ans . PAYS : je suis françois le français . ES-TU UN SCENARIO ? le scenario parfait d'aiden . FRÉQUENCE DE CONNEXION : à peu près tout le temps. COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? par anais . QU'EN PENSES-TU ?       . UN PETIT MOT POUR LA FIN :  .

un large sourire, des plus radieux, avait pris place sur son visage de porcelaine. ses yeux noisettes pétillaient. elle était pleine de vie et, pour une fois, elle semblait réellement heureuse. elle plissa sa petite robe blanche et arrangea la ceinture noire fine qui allait avec. elle se regarda une dernière fois dans le miroir lorsqu'elle fut sortie de ses songes. il la regardait amoureusement. enola se sentie fondre sous un tel regard chaleureux. se mordillant la lèvre inférieure, elle marcha vers lui et déposa un baiser chaste sur ses lèvres. « - tu es belle. » le rouge lui monta presque instantanément aux joues. en guise de réponse, elle attrapa la main du jeune homme, entremêlant ses doigts aux siens et déposa un nouveau baiser furtif sur leurs doigts soudés. ils quittèrent le petit appartement qu'elle louait depuis peu. ils devaient aller chez elle. enfin.. chez ses parents. vingt ans, ça se fêtait après tout. lorsqu'elle franchit le seuil de la porte, sa mère lui sauta dans les bras. « - maman, je te présente shane. »

elle resta prostrée dans un coin de la pièce qui devenait de plus en plus sombre. sans un mot et dans un silence presque parfait, elle laissait ses larmes couler sur ses joues naturellement rosées. la droite lui faisait mal. enfin.. il s'agissait d'avantage d'un picotement fortement désagréable et d'une humiliation plutôt qu'une véritable douleur. elle tenta d'approcher sa main fine de cette joue endolorie. elle la caressa, comme pour se rassurer elle même puis, la jeune femme retrouva sa position initiale. les mains contre son ventre, les genoux remontés vers sa poitrine. elle enfouit son visage dans le creux de son épaule. la porte de son petit appartement claqua. ses larmes s'intensifièrent. sa respiration eut un raté mais il fallait qu'elle se ressaisisse. elle n'allait tout de même pas finir sa vie comme ça. et pouvait-on réellement parler d'une vie qu'elle avait là ? « - eno ? » dans un premier temps, en entendant sa voix, elle se plia un peu plus sur elle même et se pressa contre le mur. un peu comme si elle aurait aimé qu'il l'engloutisse. cependant, il n'en fut rien. il arriva et, en la voyant ainsi, il laissa tomber le sac de courses au sol. il se mit à genoux et marcha doucement vers elle. il tendit une main vers son visage. enola eut un mouvement de recul. « - je suis tellement désolé, eno. je voulais pas que ça parte. » il lui caressa doucement la joue. sa joue. elle ferma les yeux mais n'eut pas le force de le repousser. au lieu de ça, elle éclata en sanglots et, à cette vue là, il ne pu s'empêcher de la prendre dans ses bras, la bercer et s'excuser. mais le mal était fait. et malheureusement, ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'il levait la main sur elle, si fragile et petite comparée à son imposante stature. elle ne pouvait tout simplement rien contre lui.

sa main partie pour s'abattre avec violence sur le visage de la jeune femme. de par la force du coup asséné et la surprise de cette gifle monumentale, enola senti le sol se dérober sous ses pieds pour tomber mollement au sol. elle étouffa un cri mais visiblement, il n'en avait pas encore fini avec elle. il recommença. encore et encore pendant plusieurs minutes puis, comme lassé de se servir du corps frêle de la jeune femme comme d'un punshing ball, il la au sol. « - tu bouges pas de la. » les larmes lui montèrent alors que la porte claqua. elle resta ainsi un moment, totalement incapable de bouger. ça faisait des mois que ça durait. elle tenta de se lever, tremblante. elle attrapa une veste, la première qui lui tomba sous la main et, dans une discrétion des plus totales, elle quitta à son tour l'appartement. elle rasa les murs, de peur de le croiser. de peur qu'il la ramène chez eux et qu'il recommence à la frapper parce qu'elle ne l'avait pas écouté. parce qu'elle était sortie. parce qu'au final, il n'avait pas vraiment besoin de raison pour la frapper. elle chassa ses ignominies de son esprit et avança. elle n'avait pas de voiture. elle n'en avait plus du moins. il s'en servait et, en arrivant dans la rue, enola remarqua qu'elle n'y était plus. c'était une bonne chose. c'était le signe qu'il en avait pour un moment. elle accéléra le pas. sur elle, la jeune femme sentait les regards des badauds. elle remonta le col de sa veste sur son visage, baissa la tête et ramena ses cheveux bruns devant elle et continua. lorsqu'elle releva la tête, elle se trouvait devant le poste de police. regardant autour d'elle, elle entra et marcha d'un pas mal assuré jusqu'à l’accueil. « - j'ai besoin d'aide. » elle se sentait mal. elle se sentait faible. l'homme face à elle arrêta de pianoter sur son clavier et releva la tête vers elle. il ouvrit les yeux en grand. signe que cette fois ci, shane ne l'avait pas loupé et qu'il s'en était réellement pris à son visage. « - venez là et racontez moi. » il contourna l'îlot et pris enola par le bras. instinctivement, elle se recula avant de fondre en larme. « - c'est pas toujours de sa faute mais il me fait mal. » incapable d'en dire plus, elle s'effondra en pleurs au milieu du commissariat.

elle n'avait pas envie et pourtant, elle était restée assise sur son tabouret alors que samara tournait autour d'elle. elle la maquillait, la coiffait. elle dû s'y reprendre à plusieurs fois avant que le résultat lui convienne plus à elle qu'à la première intéressée. enola s'était habillée. elle avait surtout enfilé ce que son amie lui avait donné et sans attendre, elles étaient parties pour une fête donnée par des gens qu'elle n'avait jamais vu de sa vie. et pourtant, deux heures après, elle y était toujours, assise dans un coin avec un mal de crâne qui la prenait. elle n'avait jamais réellement aimé les musiques de clubs. « - ça va ? t'as pas l'air... bien ici. » la brune releva la tête et tenta d'afficher un sourire sur son visage qui n'en voulait pas. elle ne l'avait pas vu arriver vers elle. trop perdue dans ses pensées sans aucun doute. et pourtant, i était là. elle haussa les épaules et dû forcer un peu sur sa voix pour espérer se faire entendre. « - une amie m'a emmené mais... » elle se coupa. elle n'allait pas lui parler. elle ne le connaissait pas après tout et il était trop proche. son coeur s'emballa. elle ferma les yeux pour se calmer. « - quoi ? tu veux sortir ? » elle se ressaisit rapidement et agita les mains devant elle. elle voulait juste rentrer chez elle. « - non, non. c'est juste que ça, c'est pas moi. je suis pas dans mon élément. » elle eut un petit sourire penaud et regarda son portable. elle hésita quelques minutes puis, la jeune femme se leva tout en cherchant son amie du regard. une fois trouvée, elle lui fit signe. elle n'était pas bien. elle voulait rentrer chez elle, enlever ce maquillage et cette tenue qui ne lui ressemblaient pas tant que ça. elle n'était pas à l'aise. avec rien. avec personne. elle ne voulait pas sortir. même si elle se savait en sécurité puisqu'il n'était plus là mais derrière les barreaux, elle avait peur. et si elle ne pouvait pas s'en remettre ? jamais ?

 « - j'ai besoin de toi. » les larmes roulaient sur ses joues rosées. elle venait de se réveiller en sursaut. encore. encore un cauchemars. encore un souvenir. encore une nuit agitée. elle les collectionnait. de sa main tremblante, elle raccrocha. elle était recroquevillée sur elle même, totalement incapable de stopper ses pleurs. elle resta prostrée ainsi pendant de longues minutes. jusqu'à ce qu'aiden la sorte de sa torpeur. elle se leva, tant bien que mal pour lui ouvrir. « - je suis désolée. » elle tituba pour finir dans les bras du jeune homme. elle n'arrivait plus à bouger d'elle même. à parler. elle n'arrivait plus vraiment à être elle même et pourtant, il était toujours là. doucement, il avança sans jamais lâcher enola. silencieux mais néanmoins présent, il l'accompagna jusqu'à sa chambre. il était fatigué mais ne bronchait pas. il savait qu'elle avait besoin d'aide. il était sa bouée de sauvetage. le seul sur qui elle pouvait se rattraper. avec douceur, il la coucha puis, à son tour, il entra dans le lit après avoir enlevé ses chaussures. la pièce était presque silencieuse, seulement dérangée par les sanglots qu'elle tentait d'étouffer. « - calme toi, eno. je suis là maintenant. » alors qu'elle se rapprocha de lui, il déposa un baiser furtif sur le haut de son crâne, tentant de la rassurer sans jamais la lâcher.